Blues n°11 : Vive les clubs
de blues !
La réalité du blues vivant, c'est d'abord les clubs !
Tous les amateurs ont rêvé d'écouter leurs musiciens préférés, dans
ces petites sales enfumées, où sur une scène minuscule s'exprime toute
au long de la nuit, un guitariste inconnu prêt à tout pour séduire un
public avisé, capable d'abandonner la TV pour un soir, pour apprécier le
feeling d'un groupe bien soudé...
L'histoire du blues abonde de clubs légendaires ! A Chicago, si le
Roosevelt club (1815 West Roosevelt road) permettait d'écouter Elmore
James, c'était à ses risques et périls... Plus prestigieux, le
Blues
(2519 N. Halsted st.), le Blues Chicago (736, North Clark), ou encore le
Koko Taylor's Blues Club, où en plein centre ville, les musiciens les
plus célèbres se donnaient rendez-vous pour boeuffer avec la maîtresse
de maison... Buddy Guy est quand à lui le propriétaire de plusieurs
salles : le New Checkerboard Lounge (423, E Muddy Waters Dr/43 rd st.
South Side), le Buddy Guy's Legend (754, S Wabash avenue, South
Loop) où théoriquement
il s'y produit une fois par mois...
Plus prêt de nous, les clubs de blues sont rares, et à Paris, après la
fermeture du Saint Louis Blues (où les musiciens jouaient sur une scène
reposant sur des pneus...), le seul club sympa de la capitale, qui ne
programme que du blues, est l'Espace Blues (16 rue Barbanègre Paris 19e) animé
par le très méritant Christian Legras.
Heureusement l'amateur peut se réfugier en banlieue et notamment au
centre culturel Paul Bailliart (6 allée de Québec, 91300 Massy tel :
0169 75 12 80). Là, en marge des spectacles organisés dans la grande
salle, le Club est un espace où l'on peut bavarder en buvant un verre et
en écoutant des concerts d'artistes encore peu connus mais de grande
qualité, et aux styles très variés, un vrai club quoi !!!
A vos agendas !
Philippe Ménard :le 13 décembre 2003
Ex Tequila, Philippe Ménard s'est converti dans le "One Man Band", remettant à l'honneur la tradition du blues, dans laquelle un seul musicien, chante, et joue à la fois de la guitare, de l'harmonica et de diverses percussions, et le tout avec sincérité, énergie et nuance !!!
Big Dez : Le 30 janvier 2004 :
A cheval entre Austin Texas, et Paris, Big Dez joue un blues funky très chaud... Son cd "sail on blues" est l'événement de la rentrée, son groupe est irréprochable, et ses concerts sont à son image... Énorme !!!
Miguel M Blues Band
:
Le 5 mars 2004 :
Miguel M a avant tout, une voix, au service d'un blues, moderne et énergique,
servi par un jeu de guitare tranchant inspiré par Albert
Collins, Buddy
Guy et BB King... quel Showman !!!
Si à Paris il y a peu de clubs de blues, en revanche on peut encore voir quelques bons spectacles bluesy : exemple, les Blind Boys of Alabama qui ont su, une fois de plus émouvoir les envoyés de Chatterbox.
Pour revivre ces instants magiques, à vous de cliquer : the Blind Boys of Alabama à Paris